Seven songs for Sunrise

Création musicale de Helmut Oehring pour le film de Friedrich Wilhelm Murnau
projection concert en première mondiale au cinéma Capitole à Lausanne.

En partenariat avec



Jeudi 3 octobre 2013, 20h au cinéma Capitole à Lausanne
http://www.cinematheque.ch
Billets 20.- / 15.-

Vendredi 4 octobre 2013, 20h au Dampfzentrale Bern
http://www.starticket.ch
Billet 30.- / 20.- (billet de soutien 40.-)

Seven Songs for Sunrise, de Helmut Oehring
Sous la direction de Jürg Henneberger au piano
Composition interprétée par le Quatuor Sine Nomine
David Moss, performance vocale
Jörg Schneider, trompette ;
Nikita Cardinaux, clarinette basse ;
Noëlle Reymond, contrebasse ;

Sunrise, a Song of two Humans (USA 1927)
de Friedrich Wilhelm Murnau (1888 – 1931)


Photo © Cinémathèque suisse

Avec George O’Brien, Janet Gaynor et Margaret Livingston USA, 1927

A la première cérémonie des Oscars en 1929, le film reçoit le prix de la meilleure valeur artistique, le prix de la meilleure actrice revient à Janet Gaynor et celui de la meilleure photographie à Charles Rosher et Karl Struss.

François Truffaut disait de Sunrise que c’était le plus beau film du monde… les Cahiers du Cinéma, 1958.


Photo © Cinémathèque suisse

Cette histoire de l’homme et de sa femme est de partout et de nulle part : on peut l’entendre n’importe où et n’importe quand. Partout où le soleil se lève ou se couche, dans le tourbillon de la ville ou à la ferme, avec le ciel en guise de toit. La vie est toujours la même : parfois amère, parfois douce.

« Le film s’ouvre sur ces mots qui racontent l'histoire d'un jeune homme de la campagne, tenté par une femme brune, maquillée pour la nuit, de tuer sa jeune épouse blonde, pour la suivre à la ville d'où elle paraît venir. »

J.C. Biette, Traffic n°13

La Cinémathèque suisse possède depuis 1964 une des rares copies sans son.

Helmut Oehring, compositeur

« La musique pour troisième langue… »


Foto © Jens Oellermann

Né en 1961 à Berlin de parents sourds-muets, Helmut Oehring apprend à parler en entrant à l’école. Tout en exerçant différents métiers, il poursuit en solitaire l'étude de la musique contemporaine européenne et se forme en autodidacte comme guitariste et compositeur. Il reçoit les conseils d’André Asriel, Helmut Zapf, Georg Katzer, Friedrich Goldmann, avant de devenir, au début des années 1990, l'élève de Georg Katzer à l'Académie des Arts de Berlin et de développer une carrière internationale.
Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Hanns-Eisler du Deutschlandsenders Kultur, le Prix Orphée en Italie, le Prix Hindemith ou le Prix Arnold Schönberg.
Aujourd’hui les directeurs de festivals occidentaux ou les organisateurs de concerts se l’arrachent : pour eux, c’est la promesse de salut d’une musique nouvelle, issue du cru, de l’excentrique et qui a quelque chose à dire sur la vie.

«Je tiens beaucoup à la notion de ‘mélodramatique’ pour décrire ma musique. Jimi Hendrix était lui aussi très mélodramatique, ainsi que Miles Davis à la fin de sa carrière. Le blues est mélodramatique, de même que quelques formes bien particulières du rock. Qu’est-ce que c’est, le style mélodramatique ? Je définirais cela par un bon Sprechgesang. Un texte avec musique. Le sommet du style mélodramatique au XXe siècle a sans doute été Pierrot lunaire. En somme, une représentation musicale d’histoires qui touchent des personnes et ces histoires touchent, comme je l’ai déjà dit, toujours autour des mêmes sujets : l’amour, la mort, le sang, l’échec ».

Helmut Oehring, extrait, interview de Eric Denut, 2001.

« S’il nous touche tant, si sa musique nous parle d’une manière si puissante, c’est peut-être parce que nous y entendons des déflagrations : les traces des explosions que les choix assumés par son auteur ont laissé dans une main qui écrit avec son histoire. Avec son savoir, fait de courbes précises, de lignes et de chocs qui font sens. Le regard enrobe la pièce de son aura étrange, dans une lutte à mort avec l’obscurité qui vient du dehors, de ce Berlin automnal toujours pluvieux et morne. Cette voix, je l’entends pour la première fois, mais elle ne m’est pas inconnue ; elle est congruente avec l’immédiateté de l’écriture. »

Eric Denut, à propos de la musique de Helmut Oehring

A propos de la musique pour Sunrise.
A song of two Humans de Friedrich Wilhelm Murnau (1927).

A la première cérémonie des Oscars en 1929, le film reçoit le prix de la meilleure valeur artistique, le prix de la meilleure actrice revient à Janet Gaynor et celui de la meilleure photographie à Charles Rosher et Karl Struss.
Cette histoire de l’homme et de sa femme est de partout et de nulle part : on peut l’entendre n’importe où et n’importe quand. Partout où le soleil se lève ou se couche, dans le tourbillon de la ville ou à la ferme, avec le ciel en guise de toit. La vie est toujours la même : parfois amère, parfois douce.
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J.C. Biette, Traffic n°13

A propos de la musique pour Sunrise. A song of two Humans de Friedrich Wilhelm Murnau (1927).

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